Forces Expéditionnaires

Nous livrions bataille dans le mauvais camp d'une guerre que nous ne pouvions espérer gagner. Et ça encore, comparé au reste, c'était la bonne nouvelle… Les Ruhars nous ont attaqués le jour même de Christophe Colomb... On était là, à dériver innocemment dans le cosmos sur notre petite bille bleue, exactement comme les Américains d'origine en 1492. Et voilà qu'à l'horizon avaient surgi des navires d'une civilisation agressive technologiquement supérieure et... BOUM ! Adieu le bon vieux temps, adieu les temps "bénis" o les humains n'étaient jamais massacrés que par leurs propres congénères. Alors… Le Jour de Christophe Colomb ? Mais que voulez-vous. On ne peut vraiment pas dire mieux. Quand les cieux matinaux se remirent à scintiller, cette fois avec les spationefs kristangs venus régler leur compte aux Ruhars, on crut qu'on était sauvé. La Force Expédionnaire des Nations Unies avait été prise en stop par les Kristangs afin d'aller combattre les Ruhars dans les étoiles, partout o nos nouveaux alliés estimaient que nous pourrions être utiles. Et me voilà, de combattant de l'armée US au Niger à guerrier du cosmos. Un véritable tissu de mensonges, que tout cela. Nous ne devrions même pas combattre les Ruhars, qui ne sont pas nos ennemis. Nos ennemis, ce sont nos alliés. Autant que je commence par le commencement...

La suite du « Jour de Christophe Colomb ». Le colonel Joe Bishop a fait une promesse et il compte bien la tenir : ramener le Hollandais Volant, un vaisseau extraterrestre capturé. Il n'est pas d'accord lorsque les Nations unies décident d'envoyer avec lui près de 70 soldats d'élite des opérations spéciales, des pilotes de pointe et des scientifiques ; car la mission est une course sans espoir dont il ne s'attend pas à revenir un jour. Au moins, cette fois, la Terre est saine et sauve, n'est-ce pas ? Et bien pas vraiment…

Alors que l'équipage du vaisseau nommé le Hollandais volant tente de s'assurer que des extraterrestres hostiles n'ont pas accès à la Terre, la force expéditionnaire des Nations Unies, elle, reste bloquée sur la planète qu'elle a surnommée « Paradis ». Le Hollandais volant repart alors en mission. Les Nations Unies veulent que le vaisseau s'informe de la situation des humains sur cette planète. Mais le colonel Joe Bishop les prévient qu'ils risquent d'être très déçus de ce qu'ils vont découvrir à leur arrivée et qu'ils ne pourront rien y faire sans mettre la Terre en danger.