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Bujumbura, août 1995 : en pleine guerre civile depuis le 21 octobre 1993, le Burundi sombre dans une folie meurtrière dont on ne voit pas la fin.
Philippe s'interroge sur la vie, revient sur le passé et le présent pour scruter l'avenir. Il entreprend de rédiger ce récit pour essayer de comprendre la signification ou plutt l'absurdité d'une existence précaire mais précieuse. Il évoque l'amour, la mort qui rde sans cesse, ses proches emportés par le sida, les exécutions sommaires à l'aveuglette, le génocide des Tutsis au Rwanda voisin. Malgré cette sombre nuit des ténèbres qui s'abat sur cette belle région de l'Afrique des Grands Lacs, il voit pointer l'espoir, la lumière. La vie continue en dépit de tout. Elle s'exprime dans les yeux et le sourire d'Amélie qui vient juste d'avoir deux ans.
Une fiction pleine d'humanité dans un univers impitoyable o la frontière entre le bien et le mal reste ténue.
EXTRAIT
La plus ancienne église catholique du Burundi. C'est à la fin du siècle dernier, sous le règne du roi Mwezi Gisabo, que les missionnaires allemands reçurent l'autorisation d'ériger le premier édifice du pays consacré à la gloire du Dieu des chrétiens. L'endroit n'a guère changé depuis lors, hormis des eucalyptus centenaires qui entourent ces bâtiments de briques couverts de tuiles rouges au style vaguement germanique.
C'est à quelques kilomètres de l'autre cté de la colline, sur la route en direction de la Tanzanie, que Philippe Irambona a vu le jour, un matin pluvieux de février 1948. Son père, alors fonctionnaire de l'administration coloniale belge, était en tournée d'inspection au sud du pays. Une sage-femme connue pour son savoir-faire, avait été dépêchée auprès de sa mère pour l'assister à l'accouchement. La coutume voulait qu'elle reçût une récompense en nature : à son retour, son père lui donna deux belles génisses pour avoir contribué à lui donner son premier fils.
Philippe s'interroge sur la vie, revient sur le passé et le présent pour scruter l'avenir. Il entreprend de rédiger ce récit pour essayer de comprendre la signification ou plutt l'absurdité d'une existence précaire mais précieuse. Il évoque l'amour, la mort qui rde sans cesse, ses proches emportés par le sida, les exécutions sommaires à l'aveuglette, le génocide des Tutsis au Rwanda voisin. Malgré cette sombre nuit des ténèbres qui s'abat sur cette belle région de l'Afrique des Grands Lacs, il voit pointer l'espoir, la lumière. La vie continue en dépit de tout. Elle s'exprime dans les yeux et le sourire d'Amélie qui vient juste d'avoir deux ans.
Une fiction pleine d'humanité dans un univers impitoyable o la frontière entre le bien et le mal reste ténue.
EXTRAIT
La plus ancienne église catholique du Burundi. C'est à la fin du siècle dernier, sous le règne du roi Mwezi Gisabo, que les missionnaires allemands reçurent l'autorisation d'ériger le premier édifice du pays consacré à la gloire du Dieu des chrétiens. L'endroit n'a guère changé depuis lors, hormis des eucalyptus centenaires qui entourent ces bâtiments de briques couverts de tuiles rouges au style vaguement germanique.
C'est à quelques kilomètres de l'autre cté de la colline, sur la route en direction de la Tanzanie, que Philippe Irambona a vu le jour, un matin pluvieux de février 1948. Son père, alors fonctionnaire de l'administration coloniale belge, était en tournée d'inspection au sud du pays. Une sage-femme connue pour son savoir-faire, avait été dépêchée auprès de sa mère pour l'assister à l'accouchement. La coutume voulait qu'elle reçût une récompense en nature : à son retour, son père lui donna deux belles génisses pour avoir contribué à lui donner son premier fils.