Celle Que J'ai Appelée Ma Fille

Dans un village o la terre n'oublie jamais les serments, une fillette de trois ans meurt, victime d'un accident sous un arbre, tenant dans ses bras son petit frère.Des années plus tard, une autre fille naît. Elle lui ressemble. Trop.Les anciens murmurent qu'elle est revenue - non par hasard, mais parce que l'amour d'une mère l'a retenue entre deux mondes.Certains départs n'en sont pas, dit-on, et certaines âmes restent, non pour hanter, mais pour veiller dans l'ombre.À travers ce récit bouleversant, o se mêlent mémoire, silence et spiritualité, s'exprime la voix d'une mère incapable de laisser partir l'enfant qu'elle a tant aimée.Ce roman explore le poids des lignées, les promesses impossibles à rompre, et la douleur de celles qui donnent la vie sans jamais pouvoir réparer la perte.Un texte intime et profond, o l'absence devient présence, et o l'amour défie la mort… et les dieux. Joel konan est né en 1999 dans une famille o les histoires ne s'écrivaient pas - elles se chuchotaient, le soir, au coin du feu, ou se transmettaient par les silences. C'est en écoutant ces récits inachevés, faits de chagrins contenus et de souvenirs têtus, qu'il/elle a compris que certaines vérités ne survivent que si quelqu'un ose les dire à voix haute. Celle que j'ai appelée ma fille est né du besoin de rendre hommage aux vies anonymes, aux douleurs qu'on n'ose pas nommer, et aux âmes qui reviennent parfois frapper doucement à la porte de ceux qui n'ont pas su les laisser partir. À travers ce roman, joël interroge la mémoire, le poids des lignées, la fidélité aux absents - et la manière dont l'amour survit, même défiguré par le deuil.