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Découvrez le numéro 6 d'Audimat, une revue musicale qui transcende l'actualité pour apporter un regard de fond sur la musique!
Dans ce numéro:
• « Brexit, Wendy Carlos et accélérationnisme », Adam Harper
• « David Toop, l'utopie perdue », Simon Reynolds
• « Le monde d' échos d'Arthur Russell », Tim Lawrence
• « Lee Perry dans la fonction sonique », Kodwo Eshun
• « Le rap piraté par la Caraïbe », Nicolas Peillon
• « 1946-1982: Éphéméride de l'électroacoustique », W. David Marx
Un discours critique exigeant sur la pop music, son histoire, son écoute et sa diffusion dans le monde.
EXTRAIT
On se dit parfois qu'écrire sur la musique procède d'une volonté de pacifier les débats, d'organiser un consensus sensible. Or la musique peut ne pas poser de problèmes. L'indifférence ou le mépris face à tel tube ou tel « phénomène » en restera à l'expression ponctuelle d'un dégoût; parfois, rarement en fait, une performance de drone tournera à l'esclandre, puis chacun rentrera chez soi en ayant trouvé l'épisode étrange et même exotique. Peut-être alors que c'est la meilleure musique qui se charge de nous créer des problèmes, et en particulier des problèmes nouveaux. Telle nouveauté fait vieillir tout ce à quoi on s'était attaché jusqu'ici, tel classique rappelle que le monde fascinant qu'il a levé à l'écoute n'aura jamais de suite, dans la musique ou dans la vie. Parfois, écrire sur la musique, ce n'est pas construire un « safe space » entre amateurs éclairés, mais partager plus largement un peu du mal que la musique nous fait.
Dans ce numéro:
• « Brexit, Wendy Carlos et accélérationnisme », Adam Harper
• « David Toop, l'utopie perdue », Simon Reynolds
• « Le monde d' échos d'Arthur Russell », Tim Lawrence
• « Lee Perry dans la fonction sonique », Kodwo Eshun
• « Le rap piraté par la Caraïbe », Nicolas Peillon
• « 1946-1982: Éphéméride de l'électroacoustique », W. David Marx
Un discours critique exigeant sur la pop music, son histoire, son écoute et sa diffusion dans le monde.
EXTRAIT
On se dit parfois qu'écrire sur la musique procède d'une volonté de pacifier les débats, d'organiser un consensus sensible. Or la musique peut ne pas poser de problèmes. L'indifférence ou le mépris face à tel tube ou tel « phénomène » en restera à l'expression ponctuelle d'un dégoût; parfois, rarement en fait, une performance de drone tournera à l'esclandre, puis chacun rentrera chez soi en ayant trouvé l'épisode étrange et même exotique. Peut-être alors que c'est la meilleure musique qui se charge de nous créer des problèmes, et en particulier des problèmes nouveaux. Telle nouveauté fait vieillir tout ce à quoi on s'était attaché jusqu'ici, tel classique rappelle que le monde fascinant qu'il a levé à l'écoute n'aura jamais de suite, dans la musique ou dans la vie. Parfois, écrire sur la musique, ce n'est pas construire un « safe space » entre amateurs éclairés, mais partager plus largement un peu du mal que la musique nous fait.